Véritable puits de carbone, un hectare de lin retient chaque année 3,7 tonnes de CO2. Et ce n’est pas là le moindre de ses avantages « verts ». Un lin qualifié de bonne tête d’assolement ! Culture de rotation, le lin revient sur une même parcelle tous les 6 à 7 ans permettant d’obtenir une qualité de sol optimale qui augmente la rentabilité des cultures suivantes.
Une conscience écologique que l’on retrouve tout au long de la filière. Durant toutes les opérations de transformation – teillage, peignage, filature, tissage, l’activité est mécanique.
Tous stades de production confondus, la filière lin européenne compte 10 000 entreprises dans 14 pays de l’U.E : des métiers tous solidaires – agriculteurs, teilleurs, filateurs, tisseurs, tricoteurs, ennoblisseurs, négociants.
Le lin contribue à maintenir un tissu économique et social en zone rural. Sa culture et sa transformation nécessitent une main d’œuvre importante, qualifiée et locale. La filière Lin s’engage à respecter les règles du Bureau International du Travail.
« La culture du lin a des effets positifs sur la diversité des écosystèmes et offre une pause environnementale salutaire pour la qualité des sols, de la biodiversité et des paysages » (Source : Rapport de la Commission au Conseil et au Parlement Européen, Bruxelles, 20 mai 2008).
Plante militante pour le respect de notre environnement et pour la préservation de nos terroirs – flore et faune incluses – le lin protège les sols et nos ressources en eau : 0 irrigation (l’eau de pluie suffit) + peu d’intrants (engrais, produits phytosanitaires) = écosystèmes respectés.
L’excellence écologique : la culture biologique du lin. Le lin se cultive aussi dans les exploitations converties à l’agriculture biologique. Sa culture est alors garantie sans aucun produits de synthèse ( engrais minéral, herbicides, fongicides et régulateurs sont interdits), ce qui assure une absence totale de résidus de ces produits dans la fibre et le sol après arrachage. Aujourd’hui, près de 200 ha de lin sont cultivés en France en agriculture biololgique et un cahier des charges international permet de garantir la traçabilité des fibres issues de la liniculture biologique jusqu’à la consommation ( label GOTS).
stockées, soit 3,7 t/ha
d’équivalent de gaz à effet de serre CO² évitées
d’équivalent pétrole économisées
d’eau seraient consommés si les cultures de lin étaient remplacées par la culture du coton.